Prosopopée ou Dialogue avec les disparu

                                          © Teston  Un village d'Ardèche, près de chez moi.

Ce n'est pas sans une certaine émotion que je mets aujourd'hui un point final à mon livre: "Prosopopée ou Dialogue avec les disparus". C'est vrai que c'est pour moi un peu comme les Mémoires d'Outre-tombe de Chateaubriand, car enfin, toute chose qui a eu un début doit avoir une fin, sauf l'âme sans doute. En parlant aux disparus je pense aussi à ma propre fin ou désincarnation mais on peut rester optimiste  quand on sait que nos disparus sont toujours vivants. Ce douzième chapitre est l'avant-dernier. Après, je passerai à autre chose, mais on pourra toujours lire mes trois cent pages à tête reposée et même sans éditeur. Je vous souhaite donc, comme d'habitude, une bonne lecture et vous dis à bientôt.

                                        CHAPITRE  12

  Les Gilets Jaunes 

- Le Mouvement des Gilets Jaunes continue et ne semble pas vouloir s'éteindre de si tôt. C'est quelque chose de tout à fait à part et c'est pourquoi j'en parle dans ce livre car je suis rattrapé par l'actualité.
Jésus a dit quelque part : "Heureux ceux qui ont soif de justice", aussi , je pense que ce Mouvement est quelque part inspiré par Dieu car le combat contre l'injustice me semble une bonne chose et quelque chose qui relève de l'ordre spirituel plutôt que politique.
Où sont passés les milliards des Français? Il faudra bien les trouver à la fin et les redonner au bas de l'échelle sociale, même si la perfection n'est pas de ce monde et qu'il ne faut pas demander l'impossible tout de suite. Comment peut-on accepter qu'il y ait des gens qui gagnent des sommes disproportionnées, pendant que d'autres crèvent littéralement de faim, ce qui, évidemment, les pousse à descendre manifester dans la rue. Et on voudrait être sérieux en nous parlant de République, de Liberté, Egalité, Fraternité, et des Droits de l'homme par-dessus le marché !
Tous ces milliardaires internationaux ne pensent qu'à leur

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argent et à gagner toujours plus, sans se soucier le moins du monde des problèmes de la Cité, au sens platonicien du terme, en ne pensant qu'à leur petit égoïsme personnel, à leur orgueil et à leur avarice, et non pas aux problèmes de la Cité, c'est-à-dire, la sécurité sociale, les écoles, et tous les services sociaux. En bref, je dirais qu'au lieu de privatiser et de vendre les aéroports, le patrimoine, la Tour Eiffel et ainsi de suite, on ferait mieux de nationaliser les milliardaires afin que l'argent revienne au peuple, et non pas le contraire. Monsieur Renault était un génie de l'automobile et avait beaucoup de mérite. Pourtant, on a nationalisé par la suite la Régie Renault. Je ne sais pas où on en est maintenant mais, à mon avis, il faut cesser de privatiser le patrimoine pour le livrer à des milliardaires. Voilà où passe l'argent du peuple français, et même de tous les peuples occidentaux, et c'est pourquoi il y a au moins dix millions de gens, rien qu'en France, qui crèvent littéralement de faim et qui manifestent dans la rue... Les manifestations dureront aiutant qu'il le faudra, tant qu'on n'aura pas récupéré les milliards pratiquement volés.
Je pense aussi qu'on est à la veille du Retour de Jésus et qu'on ne peut pas le recevoir dans la guerre et l'injustice sociale. C'est pourquoi il nous faut préparer plus que jamais le Retour du Seigneur. A nous de faire un pas vers lui avant même qu'il ne revienne.

- Oui, Charles, c'est moi Chico, Jésus va revenir, je ne l'ai peut-être pas assez dit de mon vivant mais j'y pensais, surtout lorsque je disais que les extraterrestres se présenteraient aux hommes, à partir du 20 juillet 2019. Je pense même que, lorsque Jésus reviendra, il y aura des anges avec lui, mais aussi des extraterrestres si tant est

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que ce n'est pas la même chose. Les hommes préhistoriques ont parfois eu des apparitions d'êtres divins pour eux et ils les ont appelés des anges dans la Bible. Mais ce fameux "char de feu" que voit le prophète Ezéchiel n'est ni plus ni moins qu'une soucoupe volante en langage d'aujourd'hui. Le prophète Elie est lui aussi enlevé, si ma mémoire est bonne, ainsi qu'Hénoch. La Sainte Vierge monte au ciel entourée d'anges et Jésus monte au ciel seul et de lui-même. Tout cela mérite réflexion à la lumière des connaissances d'aujourd'hui...
L'étoile que suivait les Rois Mages dans la Bible, n'était sûrement pas une étoile puisqu'elle s'arrêta juste au-dessus de la grotte où était né le Divin Enfant... jamais une étoile ne s'arrête au-dessus d'une maison, d'un étable ou d'une grotte... Ce n'était probablement pas une étoile mais ce qu'on appellerait aujourd'hui un Objet Volant Non Identifié. Auquel cas les extraterrestres étaient déjà branchés sur la naissance de Jésus, le Messie...

- Tu me fais rire, Chico, attention de ne pas sombrer dans l'hérésie!

- Certes, certes, tu me fais rire aussi, Charles.

- Donc, je dirais en conclusion qu'il faut replacer dans son vrai contexte le Mouvement des Gilets Jaunes, et c'est pourquoi je parle forcément d'eux dans ce petit livre.

- Oui, leur mouvement a aussi quelque chose de spirituellement collectif et même karmique. Vu la tradition des prophéties en France depuis la Révolution, je verrais bien les Gilets Jaunes dégoter un nouveau Président qui, de surcroît, comme on l'a déjà dit dans ce livre, ou laisser

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entendre, serait la réincarnation du roi saint Louis, revenu pour sauver magnifiquement la France, car il se trouve que saint Louis fut aussi un roi très populaire, très aimant et très aimé.
Le fait nouveau d'aujourd'hui, c'est que les policiers et les pompiers semblent aussi menacer de se révolter contre le pouvoir et donner dans ce cas, tacitement raison aux Gilets Jaunes.

- C'est un cas inédit et qu'on n'a pas vu en Mai 68. Dans ce cas le pouvoir en place tomberait de lui-même car ce sont justement les policiers et les pompiers avec leurs pompes à eau sophistiquées qui sont chargés de réprimer, et d'éteindre les feux allumés par les casseurs.
C'est ce qui va se passer, à mon avis, car les Français n'ont pas envie d'une guerre civile, ni d'une révolution sanglante. C'est le peuple le plus sage de la terre, il est vacciné contre tout.

- Je suis d'accord avec toi, Charles, en tant que Français dans des vies antérieures...

- Merci, Chico, sur ce, je te dis bonsoir.

- Bonsoir, Charles.

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  Mon ami Fernand

- Alors, Charles? C'est moi Fernand, je voulais te parler avant que tu finisses ton livre.

- Bonsoir, Fernand, c'est vrai, on ne se voit plus guère évidemment depuis ton départ, tu vas bien?

- Oui, pour moi ça s'est bien passé, j'étais attendu par ma tante et d'autres membres de la famille. Ils m'ont beaucoup aidé les premiers jours, si on peut dire. Maintenant, ça va, je suis habitué à ma nouvelle vie et je suis très heureux ici, je ne suis pas obligé de retourner sur terre de sitôt...

- Qu'est-ce que tu fais là-haut?

- Comme toi, je me perfectionne un peu dans l'écriture, mais j'ai d'autres activités.

- Quel genre d'activités, toi qui étais plutôt un manuel, intelligent et cultivé, mais quand même assez manuel, sur cette terre.

- Ici, je préfère plutôt la nature que la maçonnerie ou les eaux minérale! En fait, je me suis découvert un goût pour les voyages, un peu comme ton frère Jean que je fréquente ici. On aime bien aller faire des virées sur d'autres planètes. Il y a ici l'équivalent des voitures ou

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d'autocars, même ici c'est plutôt des soucoupes volantes. C'est incroyable comme on peut se cultiver par les voyages dans l'espace, plus ou moins loin, comme sur terre, on va d'un niveau à l'autre, d'une sphère à l'autre et même d'une planète à l'autre. La création est vraiment quelque chose d'étonnant et qu'on ne cesse d'admirer, en somme, c'est un peu ça le paradis. On est délivré des contingences matérielles et on peut voyager comme des poètes, en somme. D'ailleurs ma tante qui était un peu poétesse m'a fait connaître d'autres poètes et écrivains avec lesquels je travaille parfois sur le plan spirituel.
J'ai aussi rencontré ici ton ami René que je connais, on parle parfois de toi. On est venu te voir, même si tu étais occupé. Crois-moi, on peut voir beaucoup de monde ici, des parents, des amis, etc. J'étais un peu timide comme toi, mais c'est rapidement passé quand je suis arrivé ici. Dans le fond, toi et moi, on avait sur terre un karma collectif, comme tu dis, et qui nous inhibait un peu et nous empêchait de nous réaliser. Mais arrivés, ici on s'aperçoit qu'on jouait un personnage karmique sur terre, et on retrouve sa personnalité complète, ce qui sous-entend évidemment nos vies antérieures où on a en quelque sorte joué d'autres rôles. Moi, je n'ai pas été seulement un paysan ardéchois, tu penses bien, j'ai eu d'autres activités que je peux retrouver à loisir ici. c'est au moment de la réincarnation qu'on te fait comprendre ici que tu joueras, sur terre ou ailleurs, tel ou tel personnage, dans tel ou tel milieu, avec telles ou telles qualités acquises dans tes vies antérieures ou telle ou telle faiblesse ou infirmité également dues à tes vies passées. Mais, comme tu le sais, on se retrouve souvent d'une vie à l'autre...
Je suis content que tu fréquentes notre ami commun Gilbert, je viens souvent vous voir à votre insu, en tout

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bien tout honneur, comme savent le faire les désincarnés gentils et de bonne volonté.

- Tu peux continuer à venir me voir discrètement, Paul tu me connais bien. Il m'arrive de transporter des désincarnés dans ma voiture. Par exemple, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai rencontré à plusieurs reprises Chico Xavier dans des cafétérias, j'avais presque l'impression de le voir et on se parlait mentalement. Je commence à m'habituer à ma médiumnité car jusqu'ici je ne pensais pas avoir ce don.

- Bon, je te laisse, Charles, car je sais que dans ton livre tu ne fais que de courts messages. J'ai été très content de discuter un peu avec toi, par-delà la séparation du Passage. Je trouve ça important, ce que tu fais-là et je ne peux que t'encourager dans ce sens. Bonne soirée, Charles.Ta mère, qui est aussi ma cousine, est là aussi.

- Bonne soirée, Fernand, à bientôt, et aussi bonne soirée à toi, maman.

- Je ne suis jamais bien loin lorsque tu écris, Charles, et si je ne suis pas là, tu peux toujours essayer de m'appeler et je viendrai, si tu as un problème quelconque.

- Je sais, merci maman, A bientôt à toi ainsi qu'à Fernand.

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  Réveillon de Noël

- Noël ! Minuit passé. C'est l'heure du réveillon qui pour moi ne représente quasiment plus rien, tant ma solitude est grande, plus que jamais peut-être, même si elle a toujours été depuis l'enfance et la pension sévère où on m'a mis un jour. De plus, je constate que plus que jamais, et à mon grand regret, la religion n'existe plus. Il n'y a plus de messe de minuit, et même aujourd'hui, le pape a dit sa messe à 21 h 30, mais il semble qu'elle soit maintenant retransmise comme les autres années à minuit. Depuis Victoria qui était la dernière à pratiquer vraiment dans la famille, plus personne ne va à la messe, pas même moi. J'ai trouvé un jour qu'avec mes rhumatismes, mon arthrose et ma déprime, je ne pouvais plus me lever à l'heure le dimanche matin, prendre ma voiture, etc.
Je pense à ce mot de Jésus: "Quand le Fils de l'homme reviendra sur la terre, y trouvera-t-il la foi?" Eh! bien, voilà, il n'y a plus de vraie foi sur la terre, à part quelques saints minoritaires, le "petit reste".

- En attendant tu es toujours obsédé par le mouvement des Gilets Jaunes qui ne s'arrête même pas complètement le jour de Noël, ça sent le soufre à présent.

- Qui est-ce qui me parle ,s'il vous plaît ?

- C'est toujours moi, Chico, je suis avec attention, comme

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toi-même ce qui se passe dans ton pays, et le mien autrefois, la France. J'en suis moi-même très ému. J'ai comme le pressentiment qu'on est au bord d'un drame pour ce pays. Je sens encore de nombreux morts à venir, c'est épouvantable. Un véritable état de guerre. Prions pour que cela cesse et que cette crise se dénoue sans plus de dégâts, mais un grand mal a été fait au niveau du pouvoir qui, après avoir provoqué cette crise, la gère on ne peut plus mal. C'est catastrophique et quasiment diabolique. La France est dans le colimateur du diable, et l'enjeu, c'est le destin de l'humanité, l'arrivée de l'antéchrist avant le retour du Christ lui-même. Mais ne perds pas espoir, Charles, fais confiance en Dieu.

- Oui, Chico, je pense que le mouvement des Gilets Jaunes est un mouvement qui ne ressemble à aucun autre dans le sens où c'est un mouvement qui a une portée spirituelle, même dans un monde qui a perdu la foi dans tous les sens du terme, et même si les Gilets Jaunes eux-mêmes ont décidé d'être apolitiques et hors de toutes religions, sans pour autant d'ailleurs condamner une ou plusieurs religions. Il semble que le but ultime et non avoué c'est de bâtir une société plus juste et plus spirituelle en s'opposant à l'Establishment politique actuel qui s'appuie sur la franc-maçonnerie, véritable religion du diable.
Ils sont un peu comme les publicains que Jésus fréquentait, alors que les autres seraient des pharisiens bons seulement à condamner les chrétiens et à adorer Mammon, c'est--à-dire le grand capital international et mondialiste.

- Le mondialisme semble lui-même être quasiment une religion maçonnique. En fait, il s'agit de lutter contre le catholicisme qui étymologiquement veut dire universel, et de

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le parodier en le contrant, point par point. Par exemple, au nom des Droits de l'homme, qu'on appelait charité chrétienne, on encourage l'immigration massive, comme si être collabo avec Attila et son armée, ses femmes et ses enfants, c'était la même chose que de secourir un seul homme, fût-il un Hun, à la manière du bon Samaritain et faire l'amalgame entre des choses incompatibles : défendre son pays ou être un collaborateur de l'envahisseur.

- Excuse-moi, Chico, mais je ne savais pas que tu t'intéressais au mondialisme actuel.

- Oui, je vois ce que tu veux dire Charles, mais je me suis désincarné, comme tu le sais, il n'y a pas si longtemps, et l'idéologie du mondialisme, comme son nom l'indique, peut se retrouver dans tous les pays du monde et pas seulement en France ou en Europe !

  Jean de la Croix

- Je voudrais parler maintenant à saint Jean de la Croix, si c'est possible. En effet, on m'a dit une fois qu'il me protégeait beaucoup et je voudrais savoir si c'est vrai et si je peux parler avec lui.

- Mais bien sûr, Charles, je suis là, d'autant plus que tu m'avais prévenu sur ton ordinateur.

- Bonjour, Jean, je vous appelle comme ça si vous permettez. Je voulais vous dire avant toute autre chose, que

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j'aime beaucoup votre poésie. Malgré l'obstacle de la langue, je la comprends à peu près, et je trouve justement que votre langue est d'une pureté extraordinaire, de quoi vous faire aimer la langue espagnole et de quoi me rappeler, en ce qui me concerne, l'occitan perdu. En plus, vous avez une façon d'employer les mots simples et naturels, comme "nuit obscure" par exemple, en leur donnant une symbolique au deuxième et au troisième niveau. Et c'est un peu ce que j'ai essayé de faire moi-même dans ma poésie, lorsque j'étais jeune et que je me créais ma propre esthétique un peu semblable à la vôtre, sans vous avoir connu au préalable cependant. D'ailleurs, c'est à ce moment-là, à Nice, qu'on s'est mis à me parler de vous , un prêtre étranger, en l'ocurrence, et que je vous ai découvert à l'université, grâce à une professeure de lettres qui était gentille avec moi, qui vous connaissez bien aussi, puisqu'elle nous a fait travailler un tout un trimestre, sur vos textes. Je voudrais donc vous dire merci et bravo.

- Merci aussi à toi, Charles, tu peux me tutoyer, car j'ai bien vu que même dans tes propres livres et autres blogs tu avais parlé de moi en bien.

- Oui, parce que je pense que tu as dû beaucoup souffrir dans ta sainteté, c'est en ce sens que je trouve que tu es un poète maudit, un poète chrétien et persécuté dans le fond, même par son propre Ordre monastique. Et c'est là que tu as atteint le génie et la sainteté et que tu es finalement devenu un maître classique pour moi et pour nous tous, en tout cas pour beaucoup.

- Si je peux te tutoyer, Jean, alors dis-moi ce que tu penses de la réincarnation?

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- J'y crois évidemment. Je vivais bien sûr à une époque où il n'en était pas question surtout dans mon Ordre des Carmes Déchaussés, mais j'y croyais déjà, même si personne n'en parlait à l'époque. Relis mes poèmes comme la Nuit Obscure par exemple, et tu verras que, comme tu dis, on peut y trouver un deuxième ou un troisième degré, tout comme chez notre ami commun Charles Baudelaire. Je fais parfois allusion, plus ou moins consciemment, à la réincarnation quand je parle de l'âme, etc.
Depuis, bien sûr, le temps a passé, et avec des gens comme Allan Kardec (encore un auteur maudit qu tu aurais pu mettre dans ta liste) ou encore notre ami commun également ,Chico Xavier, la réincarnation est une réalité qui est mieux comprise à présent, même dans le christianisme dont je fais partie en tant que "saint".

- Et quand il se trouve dans l'au-delà, à quoi un saint peut-il bien penser?

- Oh! je ne suis un saint que sur la terre après ma mort, en fait, je suis un homme comme un autre, et si je revenais sur terre j'aurais encore plein de défauts, notamment au point de vue sexuel, car, comme tu le sais, il n'y a plus de sexualité au paradis, du moins une sexualité comme dans l'incarnation, rigoureusement équivalente et, par ailleurs, il n'y avait pas non plus, c'est évident, une sexualité toujours bien équilibrée chez les moines. On n'était pas à l'époque de Sigmund Freud...
C'est pour ça, Charles, qu'il ne faut pas te décourager devant les épreuves de la vie sur terre. Malgré tes péchés tu as de la valeur et même une valeur spirituelle, comme tout homme. La sainteté sur terre c'est souvent très relatif. Il y a tant de gens qui auraient mérité d'être canonisés !

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- Merci, cher Jean, je suis heureux de t'avoir pour ami et pour guide et je te dis bonsoir, ainsi qu'à Chico et à ma chère maman qui est toujours là et que j'embrasse. Merci aussi à sa sœur, Victoria, qui va m'envoyé de l'argent après son départ, argent dont j'ai bien besoin après dix ans environ de baisse de ma petite retraite. Cette fois, le dossier semble être complet et en bonne voie, je n'attends plus que le chèque. Merci Beaucoup Victoria, je t'embrasse également.

- Nous aussi, Charles.

- A bientôt à tous et encore merci.

  Le père 

- C'était tout à l'heure l'anniversaire de la mort de mon père. Il y a plus de quarante ans, comme le temps passe. Quelqu'un de mon Conseil peut-il me dire s'il s'est réincarné quelque part, comme je crois, ou s'il se trouve toujours dans l'astral? Je pardonne tout à mon père, même s'il m'a beaucoup marqué. On est tous de pauvres humains, de pauvres pécheurs, en pardonnant aux autres on demande pardon au Seigneur pour nos propres fautes, je n'ai donc aucun mérite à faire ça, c'est la loi, et elle arrange tout le monde cette loi, même Dieu qui nous aime et veut que nous nous aimions tous... Aurais-je une réponse?

- C'est moi Chico, le spécialiste, qui te répond. Oui,c'était une erreur, ton père est encore en astral, il ne s'est pas encore réincarné, il avait à purger certaines fautes, même ici. On peut parler de

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purgatoire qui se finit à présent, c'est pourquoi il était dans une autre sphère que ta mère, et qu'on ne t'en parlait pas beaucoup. Toi-même tu avais une certaine rancœur contre lui, et c'est vrai que ce n'est pas drôle tous les jours d'avoir un père qui boit et qui vous insulte lorsque vous êtes enfant. Mais ton père avait des qualités par ailleurs que tu es loin d'avoir, c'est pourquoi c'est bien de vous pardonner et même de vous réconcilier entre vous d'un non-dit gênant.
Je peux te dire qu'à présent , pour ce Noël, cette nouvelle année sur terre et pour l'anniversaire de ton départ, ton papa a été délivré d'un fardeau spirituel qui, comme toi sur la terre à présent, le rendait souffrant et solitaire, "moesta et errabunda" comme dit notre ami commun Charles Baudelaire qui citait lui-même la Vulgate, ou Bible en latin.
Donc, c'est aujourd'hui une grande joie dans le ciel pour toi et toute ta famille qui a beaucoup souffert sur terre et qui retrouve peu à peu un grand bonheur. Car la vie continue toujours malgré tout et elle est éternelle, il faut bien comprendre ça.
Toi-même, Charles, je t'annonce que cette année qui vient sera pour toi aussi une fin de solitude et un vrai bonheur en somme, et ce, malgré ton âge. Peut-être même qu'une amie viendra vivre avec toi.
Tu seras bientôt un vieillard heureux moralement, et ton physique lui-même s'en ressentira et s'en portera mieux.
Je termine en disant que ton père veut te parler sur ton livre, sinon aujourd'hui, du moins demain ou dans quelques jours.

- Entendu, j'en serais très heureux, pas maintenant je m'arrête.. Bonsoir Chico et merci, le bonjour à toute ma famille. J'avoue que j'ai un autre problème au sujet de ce livre mais on en reparlera plus tard.

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  Baudelaire toujours

- Baudelaire est un grand poète qui, comme Nerval, Hugo, Lamartine et d'autres grands  écrivains croyaient plus ou moins à la réincarnation, même s'ils n'en faisaient pas état. En tout cas la croyance en des vies antérieures est une source de poésie, même s'il faut raison garder et ne pas péter un plomb comme le font certains. On dit qu' à cette époque, la pieuse impératrice Eugénie, réclamait sans arrêt Allan Kardec, le codificateur du spiritisme en France, pour organiser des expériences de tables tournantes à la cour de Napoléon III en présence de grands scientifiques ou écrivains de l'époque comme Camille Flammarion ou Victorien Sardou. C'était devenu une mode dans le tout-Paris, les journaux et gazettes en parlaient. Par conséquent Baudelaire ne pouvait pas ignorer les histoires de vies antérieures, étant le parfait contemporain d'Allan Kardec. Celui-ci n'était pas médium mais étudiait, enquêtait scientifiquement sur les tables tournantes pour comprendre et expliquer de quoi il s'agissait. Il travaillait avec des médiums qui étaient tous des femmes parmi lesquelles se trouvait Chico Xavier incarné en femme à l'époque.
Baudelaire, je le sens tellement depuis l'enfance que j'ai parfois l'impression qu'il me rend visite en ami, et me dit quelques mots, comme si on avait déjà été des amis dans nos vies antérieures. C'est une étrange sensation, sympathique au demeurant.

Dans son poème : "Le voyage", il fait allusion au premier

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degré à ce voyage en bateau qu'il fit sur l'île Bourbon, si ma mémoire est bonne. Au deuxième ou troisième degré, ce "voyage" fut pour lui une grande expérience philosophique, politique, mystique et poétique dont il parlera souvent dans son œuvre par la suite.

  Limites de la réincarnation

- Parfois, comme aujourd'hui j'ai tendance à penser que la réincarnation a des limites. Vous allez voir un médium pour connaître vos vies antérieures et ce médium vous impressionne peut-être mais il vous dit sans doute n'importe quoi, et surtout des choses invérifiables, ou encore des choses contradictoires qui sont incompatibles entre elles. Par exemple il (ou elle) vous dit que vous avez été un des douze apôtres dans une vie antérieures puis on vous dit que vous êtes mort lors de la catastrophe de Pompéï, par exemple. Vous vérifiez ce qu'on dit de la mort des apôtres dans les textes, et vous ne voyez aucune mention d'apôtres morts lors de la catastrophe de Pompéï, donc c'est incompatible avec la Bible et il y a mensonge quelque part, ou bien c'est le médium qui vous dit n'importe quoi. On vous dit encore que vous avez été tel ou tel personnage historique. Vous étudiez d'un point de vue historique le personnage, et vous vous apercevez après enquête que vous ne pouvez pas être ce personnage-là parce que vous ne le sentez pas, il semble contraire à votre caractère, à votre comportement. C'est vrai par ailleurs que d'après ce que m'a déjà dit Chico, on peut avoir une incarnation très

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différente de celles qu'on a déjà eues, pour faire une expérience spirituelle, ou par obligation karmique, et on n'est pas censé se rappeler ses vies antérieures dès qu'on entre dans la chair.

- Oui, Charles, c'est moi Chico qui te parle, mais je te confirme que d'un point de vue réincarnationniste, il n'y a pas forcément une ressemblance évidente entre deux incarnations de la même âme, de la même manière qu'un bon acteur peut très bien jouer des rôles complètement différents. On peut même penser qu'il décide de jouer un rôle complètement différent, parce qu'il veut changer de rôle, qu'il en a marre de faire des expériences identiques, ou encore qu'il a commis une erreur fondamentale dans une incarnation en étant super sociable, riche, mondain, etc. et que cela l'a amené à faire de graves erreurs, pour ne pas dire des péchés qu'il ne veut plus recommencer afin d'évoluer spirituellement dans le bon sens lors d'une incarnation ultérieure. Par exemple il était très connu, il faisait de la politique et ce faisant il a fait tuer des gens, même indirectement. C'est grave. Alors, dans une incarnation ultérieure, il vivra enfermé comme le moine d'un ordre sévère, ou paralysé sur un fauteuil roulant toute sa vie, pour ne plus faire les péchés qu'il a trop bien connus. Et il fera peut-être d'autres erreurs quand même, tout à fait différentes peut-être. Ainsi, c'est la loi de l'évolution et du karma qui intervient. Nul n'est parfait, mais au cours des millénaires, on devient de plus en plus parfait, petit à petit, jusqu'à être au bout du parcours parfaits: "Soyez parfaits, disait Jésus, comme votre Père céleste est parfait". Voilà le but de l'âme dans l'éternité : tendre de plus en plus à la perfection divine, sans pour autant se croire "semblable à Dieu" comme le prétendait Lucifer devenu Satan.

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Donc je te dirais, Charles, qu'il est théoriquement possible que tu ne reconnaisses plus le personnage que tu as été dans une de tes vies parce que dans cette vie tu as choisi résolument d'être très différent.

- Il a été dit aussi qu'on pouvait avoir un karma collectif avec un groupe de personnes, qu'on pouvait se réincarner avec des groupes importants avec un karma à la clé.

- Oui, ce que tu dis est fréquent quand il s'agit de groupes autour de la famille. Tu as déjà connu ton père, par exemple, du temps de la Révolution française où il était du côté des aristocrates en fuite et ta mère, mettons que c'était le contraire, elle était du côté des sans-culottes, des révolutionnaires, toi-même, par exemple tu étais partagé entre les deux, un transfuge de l'un à l'autre, pareil pour tes autres frères, sœurs, parents, etc. Et tout ça, ça fait finalement un groupe de réincarnés avec chacun un karma, les uns par rapports aux autres. Le coup de l'homme politique méchant qui a fait tuer les autres, parfois involontairement, parfois par haine pure et par abus de pouvoir ou encore par corruption, est un peu moins fréquent peut-être.
Il est certain que si cet homme politique retrouve par karma toutes les personnes auxquelles il a nui dans une vie antérieure, il aura dans cette vie-ci la surprise d'être haï de tous ou presque, et cela sans mobile apparent. Il pourra en être déprimé ou en devenir fou à force d'être rejeté de tous ou presque, mais cela ne sera ni plus ni moins que l'application de la loi karmique. Il ne faut pas en être étonné, sinon, il faut essayer de comprendre ce qu'il s'est passé. D'où l'utilité, ou plutôt la nécessité de croire à cette grande vérité encore trop cachée ou trop inconsciente : l'existence

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et la réalité de la réincarnation, avec son corollaire, le karma personnel (maladies, blessures) ou collectif (le relationnel, les guerres qui recommencent avec les mêmes pays). Tout ça peut aller chercher loin et c'est difficile de trouver le karma dans ces conditions.

- Mais les preuves, historiques, rationnelles, qu'est-ce que tu en fais, Chico?

- Il est certain que, malgré tout ce que je t'ai dit, si tu as deux incarnations qui se chevauchent dans le temps, il y en a forcément au moins une qui est fausse. C'est pourquoi, l'incarnation historique, je veux dire celle qui a laissé des traces matérielles retrouvables et donc vérifiables, est très intéressante à analyser. C'est même ce vers quoi il faut tendre aux jours d'aujourd'hui, comme on dit, car plus le temps passera plus la réincarnation sera un phénomène compris, accepté, et, si possible, vérifié, authentifié, avec toutes les conséquences positives scientifiques que cela implique ou impliquera à l'avenir. Et tout ça pour le plus grand développement de l'âme, pour ne pas dire, comme les Jésuites "pour la plus grande gloire de Dieu".

- Merci, Chico, bonsoir, ainsi qu'à maman.

- Bonsoir, au nom de tous, Charles, je ferais la commission à ta maman.

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  Les futurs présidents

- Les Gilets Jaunes manifestent toujours tous les samedis, Chico. Ils semblent même reprendre du poil de la bête maintenant que la trêve des confiseurs est finie. Ce mouvement ne s'arrêtera donc pas; il faudra que ça passe ou que ça casse. Le meilleur serait une démission du Président mais il ne veut pas en entendre parler de ça. On apprend aujourd'hui que statistiquement parlant, il y a une cassure entre les riches et les pauvres, les premiers voulant que rien ne change, les autres, les Gilets Jaunes et leurs amis, voulant au contraire que tout change et reparte à zéro. Personnellement j'ai un faible pour monsieur Dupont-Aignan qui serait, sans doute, un bon Président pour la France. Si c'était vrai et possible, la France se réconcilierait ainsi avec son histoire royaliste millénaire. Grâce au phénomène objectif de la réincarnation, tous les régimes politiques que la France a connus se réconcilieraient, et il n'y aurait même plus de guerres entre partis différents. C'est Dieu et les karmas de chacun qui, en fin de compte, éliraient les chefs dans la paix, un peu de la même manière qu'on élit le Dalaï Lama. On choisirait ainsi un bon chef, digne de ce nom, et non pas un démagogue corrompu comme d'habitude.

- Tu parles bien, Charles, et tu me sembles même en avance sur ton temps pour moi qui crois aussi, et comment, à la réincarnation et au karma. On aurait ainsi une bien

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meilleure justice sociale. Il faudrait, comme tu l'as dit en 1985 dans ton livre: "De la psychanalyse à la réincarnation" mettre les saints au pouvoir.
Peut-être même qu'on pourrait les désigner en étudiant leur aura qu'on photographierait selon le procédé de la photo Kirlian, un savant russe d'il y a cinquante ans environ. Ainsi, on deviendrait roi ou président, uniquement par son mérite spirituel, et même, par extension, on trouverait pour chacun l'emploi pour lequel il serait le meilleur pour la société dans une vie plus libérée qu'aujourd'hui des contingences matérielles, et comprenant mieux le karma de chacun et ses conséquences.
Alors ce serait la société idéale du futur, pas encore parfaite, mais perfectible.

- Merci Chico.

  Maman et les Gilets jaunes

- La révolution des Gilets Jaunes continue plus que jamais, maman. Les dirigeants continuent à "garder le cap" et ne veulent rien entendre. La situation est donc coincée et s'aggrave de jour en jour. On se demande jusqu'où cela ira. Pour moi, la violence dont on accuse les Gilets Jaunes vient en réalité des dirigeants et de leur politique. Il ne faut pas confondre la cause et l'effet. L'effet, c'est la violence des Gilets Jaunes et surtout de la police agissant sur ordre et qui frappe, gaze, blesse et emprisonne à tour de bras si je puis dire, mais la cause, la vraie responsabilité, c'est la politique qui est menée en faveur des très riches, contre les pauvres, notamment les Gilets Jaunes.

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Ainsi, et c'est dangereux, on voit peu à peu, en gros, deux camps se dresser l'un contre l'autre : les riches contre les pauvres avec au milieu la classe moyenne qui est partagée entre les deux camps. En poussant un peu plus loin le raisonnement, sur un plan cette fois spirituel cette fois, on voit un règlement de compte de Fin des Temps entre les bons et les méchants, les riches étant évidemment les méchants puisque Jésus a dit "qu'il est plus difficile à un riche d'entrer dans le Royaume des Cieux qu'à un chameau de passer à travers le trou d'une aiguille".

- Oui, même d'ici on voit que les esprits s'échauffent sur la terre. Il faut, et toi aussi Charles, car je suis ta mère, il faut prier beaucoup, comme Notre Dame de la Prière l'a recommandé en 1947, à un moment où la France était grandement menacée par le communisme. Ton père étant gendarme à cette époque-là avait été envoyé en renfort pour les grèves des mineurs d'Alès. Nous avons donc bien vécu cette époque-là, ton père et moi, et toi, tu étais encore bébé et tu ne peux donc pas t'en souvenir, tu te souviens plutôt de Mai 68 et c'est bien normal pour ta génération. Nous avons aussi bien connu la guerre de 40 et même les autres guerres et encore Mai 68 en tant que retraités comme toi maintenant.
La morale de ces histoires c'est que presque tous les hommes ont affaire un jour à quelque guerre ou révolution. Et c'est bien triste pour la condition humaine. Sur terre, il vous faut avant tout rechercher la paix, c'est très important et très basique, et un des meilleurs moyens, le moins cher d'ailleurs, c'est de prier. Je sais que tu ne manqueras pas de le faire et c'est très bien de ta part. Et j'espère que cette crise finira par se dénouer et que tu n'en souffriras pas trop, même si tu en souffres déjà du fait de la baisse

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permanente de ta retraite depuis de longues années.

- Je me sens aussi vieux, à présent, malade de tous les côtés et comme au bout du rouleau. J'aimerais bien, surtout à mon âge, ne pas être déprimé comme je le suis. Toi qui me suis bien, maman, même de ton ciel, tu sais de quoi je parle.

- Oui, mais ne te décourage pas, mon petit Charles, tu as encore de longues et pénibles années à vivre, je pense, mais ne te décourage pas, je crois que tu verras de tes yeux les choses grandement s'améliorer sur le plan spirituel, alors tu retrouveras la joie, la vraie joie, justement celle qui est de l'ordre spirituel, et tu auras au moins un aperçu de la joie spirituelle qui t'attend, comme nous tous, au paradis. C'est un peu ce que Jésus disait au bon larron, sur la croix. Et ce paradis on le verra non seulement au paradis où je suis déjà moi-même en quelque sorte, mais sur la terre elle-même qui sera tout à fait renouvelée pour céder la place à nouveau au paradis terrestre que nous a promis Notre Seigneur Jésus-Christ et sa Mère, la Vierge Marie, qui veillent sur toi et sur nous tous car ils en ont la possibilité, étant l'un le Fils de Dieu, et l'autre la Mère de Dieu. En fait ce sera le temps de la vraie rédemption, celle qui n'a pas encore eu lieu franchement.

- Merci de ton message, maman, bisous.

- Bisous du ciel, Charles, mon fils.

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  Joachim du Bellay

- Aujourd'hui on se demande ce que le mot France veut dire car nous vivons une époque qui est sans doute à la veille de l'Age d'or, c'est-à-dire une époque où, comme l'a dit saint Jean dans l'Apocalypse, le temps des nations sera fini. Les pays sont et seront tellement métissés qu'il n'y aura plus de nations, plus de races mais une seule, les gens auront tous un teint d'or, et une seule nation. Nous ne serons plus que de simples terriens sans doute, en contact avec les extraterrestres...
C'est juste par amour de l'histoire et du passé, ou encore de sa généalogie, qu'on pourra s'intéresser encore à la France.

Mais il n'en était pas ainsi autrefois, notamment au temps de cet extraordinaire et génialement moderne poète : Joachim du Bellay. En effet, en ce temps-là, la France était encore un jeune pays qui était en train d'achever son unité linguistique entre la France du Nord, où on parlait la langue d'oïl, et la France du Sud, où on parlait la langue d'oc. Et ce n'est pas par hasard si du Bellay et son ami Ronsard hantaient les magnifiques châteaux de la Loire encore en construction et qui étaient à la limite des deux illustres cultures. Une grande époque artistique pour la France et l'Italie car c'était l'époque de la Renaissance...

Je voudrais parler un instant à mon ami d'une autre incarnation, Joachim du Bellay, s'il est là.

- Oui, je suis là, Charles, bonjour! Et je te remercie d'avoir fait cet article sur moi à l'instant sur ton blog. Le fait que tu

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réfléchisses depuis longtemps sur moi et mes poèmes m'a fait venir près de toi et c'est ainsi que je t'ai vu en train de d'écrire sur moi.

- Eh! bien, Joachim, merci de me répondre. Avant tout je voudrais te dire que depuis ma tendre enfance où on m'a fait apprendre tes poèmes, j'adore ta poésie qui retentit grandement en moi, au point que j"ai appris, comme tu le sais, certains de tes poèmes et que j'adore les réciter à voix haute.

- Je sais très bien Charles. Ici, de l'au-delà, il nous est facile d'aller visiter nos amis surtout s'ils nous le demandent en quelque sorte en nous aimant, nous et nos poèmes. Le temps ne compte plus ici ou , si tu veux, il n'est plus le même. C'est pourquoi, même si je n'avais encore jamais communiqué directement avec toi, comme on le fait en ce moment, je peux te dire que j'étais parfois avec toi dès ton enfance quand tu récitais mes poèmes en parlant avec ta mère qui est là avec toi en ce moment. Tu lui récitais mon poème :" Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage...

- Oui, Charles, je suis ta maman. Je me souviens très bien que je t'avais dit de ne pas parler de ce poème à ton père"
car ça lui aurait donné la nostalgie du pays à une époque où il voulait prendre sa retraite le plus vite possible et revenir dans son petit village où tu es d'ailleurs en ce moment.

- Charmant, cet épisode, Charles. Tu vois comment soixante ans passés ici, ça passe très vite et il nous semble ici que c'était hier. En plus, quoiqu'il en soit, nous nous étions tous les trois connus dans des vies antérieures.

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- Où et quand, le sais-tu, Joachim?

- Déjà une fois de mon vivant à la Renaissance, en France et en Italie, tu n'étais pas à l'époque un poète célèbre mais nous nous sommes rencontrés, ainsi que ta maman que je connais également depuis longtemps. Etonnant, non?
Et puis, au Moyen Age et même en Atlantide et ailleurs, tu vois? Nous avons été amis et parfois même parents.

- J'ai de la peine à le croire, en effet, mais en tout cas, tu es un frère et un ami pour moi, et c'est pour ça que j'aime tant ta poésie.

- Tu peux bientôt publier ce livre, Charles, un conseil d'ami.

- Sur mon blog?

- Pourquoi pas? Demande un peu ailleurs avant d'en arriver là, peut-être auras-tu la chance de trouver un éditeur un de ces jours ?

- Espérons! En tout cas merci Joachim, j'ai été ravi de te contacter. Tu n'es donc pas en incarnation en ce moment?

- Non! Mais je reviendrai encore une fois dès qu'un grand coup sera arrivé en France et sur la terre, car à tant faire, j'aimerais revenir en France quand les vibrations se seront élevées, et qu'on sera plus heureux que toi en ce moment ou que moi à la Renaissance. Ces changements sont déjà en cours et dans moins d'un siècle ils seront finis. Je me réincarnerai je ne sais pas quand exactement, mais on se reverra d'une manière ou d'une autre.

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- Grand merci, Joachim, avec mon amical et respectueux bonjour.

- Bonne soirée, Charles, et à bientôt, ta maman est à côté de moi.

- Bonsoir maman et merci d'être toujours là. Cela me donne de la force et du courage.

- Entendu, Charles, je t'envoie de grosses bises ; à plus, comme tu dis souvent. Je connais bien Joachim du Bellay. Tu te souviens, quand je te disais de ne pas montrer à ton père le poème de Joachim ? (rires)

- Oui, nous vivions à La Voulte à cette époque-là. Bisous, et au revoir à tous les deux.

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(à suivre)

"Prosopopée ou Dialogue avec les disparus"

© Michel Teston, droits réservés

Bonne lecture. (M.T.)